RPA+U, Roose Peeters Architecs+U, Architecte Bruxelles, Architecte belgique, urbanisme belgique, bureau architecte belgique, urbanisme wallonie,

Localisation

Schaerbeek – Bruxelles

Client

Privé

Timing

2016

Surface

416 m²

Statut

Fini

Type

Résidentiel

Partenaires

SUD CONSTRUCT – STABILI.D – GLS HEATING – ECNERGIE

Localisation

Client

Timing

Surface

Statut

Type

Partenaires

Schaerbeek – Bruxelles

Privé

2016

416 m²

Fini

Résidentiel

SUD CONSTRUCT – STABILI.D – GLS HEATING – ECNERGIE

Ouverte en 1907-1908, l’avenue Albert Giraud se situe dans le quartier dit « Monplaisir-Helmet » de la Commune de Schaerbeek.  Elle relie le boulevard Lambermont au rond-point elliptique de l’avenue Huart Hamoir. 

Principalement résidentielle, l’artère – bordée d’arbres et en légère courbe – compte également quelques bâtiments à vocation industrielle ou commerciale occupant largement l’intérieur d’îlot. Plusieurs maisons comprennent en outre un atelier arrière. L’avenue est majoritairement bâtie entre 1906 et 1915, de maisons bourgeoises ou de rapport, principalement de style éclectique.

Le numéro 9 de l’avenue Albert Giraud est une maison particulière construite par l’architecte schaerbeekois Frans Hemelsoet (1875 – 1947).  Elle forme avec les maisons voisines (n° 11 et n° 13), également signées par l’architecte, une succession d’immeubles d’une grande homogénéité.

La maison se singularise par son étroitesse, sa verticalité et son organisation spatiale. Un escalier central distribue les pièces de vie situées en façades avant et arrière. Une verrière en toiture éclaire la circulation verticale. Les sgraffites ont été réalisés par le célèbre architecte et décorateur belge Paul Cauchie (1875 – 1952).

L’écriture des éléments architecturaux (la modénature des pierres, des corniches et les menuiseries extérieures) reprend le vocabulaire de l’Art Nouveau qui caractérise l’architecture du début du XXème siècle.

La parcelle voisine (n° 7), non bâtie, acquise par le Maître d’Ouvrage, permet d’apporter aux pièces de vie situées au n° 9 les commodités fonctionnelles nécessaires (cuisine, salle de bains garage…). Une nouvelle volumétrie est ainsi développée : au rez-de-chaussée se trouve le garage, au 1er étage un ensemble cuisine, salle à manger accompagnant les pièces de séjour situé sur le bâti existant, aux 1er et 2ème étages les salles de bains, dressing, bureau jouxtant les pièces actuelles. Une piscine a été également aménagée en sous-sol.

Le bâti existant a fait l’objet d’une restauration respectueuse de l’écriture architecturale d’origine. Les éléments de décor, tant intérieurs qu’extérieurs, ont été restaurés à l’identique. L’écriture minimaliste du nouveau bâti entre en résonance avec le style Art Nouveau de l’ancien et un véritable dialogue s’établit : un parement en brique collée en façade se confronte et dialogue avec les larges baies vitrées du bâti existant. Les gabarits et la monochromie des matériaux de façade créent une entité visuelle cohérente. L’organisation spatiale de l’extension permet, malgré l’étroitesse de la parcelle, des perspectives mettant en relation les 1er et 2ème étages. Les baies situées en façade arrière, les éclairages zénithaux, l’oriel en façade avant apportent une lumière généreuse et mettent l’habitant en relation avec son environnement. Les matériaux, choisis pour leur texture, leur couleur et le jeu de lumières qu’ils créent, s’harmonisent par leur qualité avec le bâti du début du siècle passé.

​Un jardin vertical se développe sur deux niveaux dans le séjour arrière du nouveau bâti.