Le centre culturel : situé dans les anciens locaux de l’Ecole 7, le bâtiment qui accueille le centre culturel est quant à lui conservé mais il fait l’objet d’une rénovation lourde dont l’objectif est de mettre en valeur sa qualité patrimoniale et son ampleur spatiale. Des interventions architecturales ponctuelles (percement d’un mur pignon aveugle, ajout d’un bow-window et d’un escalier de secours…) signalent désormais comme nouvelle façade principale la façade de la rue des Renards, reléguant la façade de la rue Haute au rôle de façade arrière. Elles valorisent enfin les espaces intérieurs existants en créant une perméabilité avec les espaces publics.

Le centre culturel comprend :

– au rez-de-chaussée : une salle d’exposition polyvalente, perméable avec l’extérieur ;

– au R+1, une salle polyvalente pour des activités théâtrales, sportives ou musicales à destination de tous ;

– au R+2, une salle de théâtre.

La parcelle attenante, en friche jusqu’alors, est également aménagée en parvis, créant un nouveau lieu de rencontre entre le centre culturel et le quartier des Marolles.

Un soin particulier est porté aux matériaux existants et au choix de nouveaux matériaux pérennes (châssis en acier, briques, béton, zinc) de même qu’aux interactions physiques et visuelles entre le centre et le quartier environnant.

Enfin, une œuvre d’art est intégrée à l’ensemble, réalisée par Marco Dessardo. Avec L’Eloge de la fuite, ce dernier détourne les gouttières du bâtiment, il imagine une pièce d’acier inoxydable soudé, sorte de rhizome intégré à l’architecture, qui fait rigoler l’eau pluviale par gouttières et goulottes apparentes jusqu’à l’égout final. Quand il pleut, l’eau coule dans les mains courantes, stagne, fuit ou éclabousse.